La prévention des « jeux » dangereux et des pratiques violentes se poursuit en partenariat avec les associations agréées au niveau national. L'École doit faire en sorte que, à toutes les étapes de leur scolarité, les élèves comprennent ce qu'est un comportement à risques : elle s'attache à mieux accompagner les actions à mettre en œuvre dans les établissements.
Les jeux dangereux
- La prévention en milieu scolaire
Parler de jeux dangereux montre la difficulté de rester vigilant dans l'espace ludique qu'est la récréation à l'école.
C'est dans l'apprentissage de la citoyenneté, du respect d'autrui que le jeune, dès le primaire, peut comprendre comment se prémunir de tels risques, tout en restant dans la dynamique du groupe de pairs.
Cette prévention ne doit pas être alarmiste mais tenir compte des réels risques pris par des jeunes qui, entre mimétisme et émulation, peuvent s'entraîner dans ces jeux dangereux.
La recherche universitaire dénombre en général trois grandes catégories de jeux dangereux : les jeux de non-oxygénation, les jeux d'agression et les jeux de défi, avec des combinaisons possibles.
Dès 2002, la prévention et la lutte contre les jeux à risques a été une préoccupation à long terme de l'éducation nationale afin de prendre en compte toutes les dimensions de la construction identitaire de l'enfant et de l'adolescent.
Le rôle de l'école se situe ainsi dans la prévention de pratiques ludiques « radicales » qui peuvent être à risques, afin de protéger tout jeune des conséquences graves pour lui et pour ses camarades de tels jeux.
Tous les acteurs de l'école sont mobilisés mais il faut tenir compte du contexte local de l'école ou de l'établissement afin de pas provoquer des inquiétudes voire susciter des curiosités pour ces types de jeux.
- Les dangers de la viralisation sur le Net : pour un usage responsable du Net
La dimension potentiellement aggravante des réseaux sociaux renforce la nécessité d'une éducation à l'usage du Net responsable.
Des applications, au départ ludiques comme Tik Tok (jeu de play-back, danse) peuvent être source d'anxiété, pour des jeunes en pleine construction identitaire, notamment sur leur image : tendance à l'hypersexualisation, commentaires malveillants, propositions dangereuses d'adultes... Si pour Tik Tok, l'âge moyen des jeunes qui téléchargent (majoritairement des filles) est de 10-15 ans, il peut y avoir des utilisateurs beaucoup plus jeunes.
S'il peut y avoir des limites d'âge conseillées, ce n'est pas toujours le cas et il faut que les parents préservent l'enfant, le jeune en phase adolescente, d'éventuelles dérives.
De nombreux jeux dangereux apparaissent ainsi sur la toile et peuvent faire l'objet d'alerte de la police et de la gendarmerie nationale.
¨Pour en savoir plus, voici le lien vers la règlementation des réseaux sociaux, pour les jeunes (E-Enfance)
https://e-enfance.org/informer/reseaux-sociaux